Anti dépresseurs et implants dentaires

15 Déc Anti dépresseurs et implants dentaires

Anti-dépresseurs et implant dentaire: le conseil de votre dentiste à Lausanne

Vous prenez deux fois plus de risques d’avoir des problèmes lors de la pose d’un implant dentaire par votre dentiste si vous êtes sous anti dépresseurs.

C’est le résultat d’une étude réalisée par une équipe de l’École de médecine dentaire de l’université McGill (Montréal). Pour réaliser cette étude, les chercheurs et chirurgiens-dentistes ont examiné les dossiers médicaux de patients accueillis dans une clinique dentaire entre 2007 et 2013 pour la pose d’un ou de plusieurs implants. Selon les cas, le suivi a duré entre trois et soixante-sept mois. Le résultat montre que les patients en traitement anti-dépresseurs s’exposent à un risque deux fois plus important d’échec de l’implantation. D’où l’intérêt d’informer votre dentiste des médicaments qui vous sont prescrits, même si, à Lausanne, la prescription d’anti-dépresseurs n’est pas plus élevée que dans les autres cantons.
En cause: l’effet de ces médicaments – singulièrement les inhibiteurs sélectifs de la re capture de la sérotonine (ISRS), prescrits très couramment – sur la densité osseuse, et à partir de là sur l’ancrage de l’implant dentaire.
Les chercheurs indiquent que leur étude ne permet pas, pour le moment, de déterminer la dose d’ISRS susceptible de provoquer cet effet négatif, que les auteurs considèrent comme «presque aussi dommageable que le tabagisme». Aussi, ne soyez pas surpris, si vous êtes à la fois fumeur et sous anti-dépresseurs de la classe ISRS, que votre chirurgien-dentiste soit réticent à vous poser des implants. Toutefois, les chercheurs ajoutent que d’autres travaux doivent être conduits afin d’approfondir le sujet. Néanmoins, «les personnes qui prennent ces antidépresseurs et qui envisagent de recevoir un implant dentaire doivent évaluer précisément avec leur chirurgien-dentiste les chances de réussite du traitement». En conclusion, soyez prudents avant d’entreprendre la pose d’implants dentaires. Et n’oubliez pas que tous les anti-dépresseurs n’appartiennent pas à la classe des ISRS et que la densité osseuse de votre squelette peut être évaluée grâce à un examen médical.

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